fbpx

Miskshops

Sourat al fatiha | Exégèse de Sourates al-Fâtiha : Partie 2

surat al fatiha

Sourat al fatiha : partie 2

Pour ce qui est du Roi, nous allons en parler maintenant, lorsqu’Allah dit « Le Roi du jour du jugement » ce verset signifie à l’unanimité des interprètes ce qu’Allah a expliqué à ce sujet : «  Et qui te dira ce qu’est le jour de la Rétribution?  Mais qui te dira ce qu’est le jour de la Rétribution? Le jour où aucune âme ne pourra rien en faveur d’une autre âme.

Et ce jour-là, le commandement sera à Allah. » Sourate 82

Celui qui connaitra l’interprétation de ce verset, et connaitra la raison pour laquelle Allah a dit qu’Il est le Roi de ce jour en particulier, malgré qu’Il est le Roi de toute chose, de ce jour et de tout autre jour, il saura que la raison pour laquelle ce jour a été spécifié est une raison immense et terrible, la connaitre est la clef du Paradis, et l’ignorer est la clef de l’Enfer. Ô combien cette affaire est importante ! Même si un homme s’y adonnait plus de vingt ans, il ne l’aura pas accomplit réellement ! Que penser de cela, de cette Foi exprimée par le Coran, avec la parole du prophète –que la Paix soit sur lui- : « Ô Fâtima, fille de Mouhammad : Je ne te servirai à rien devant Allah ! » Que dire de cela comparé à ce que prétend ce poète : « J’ai certes une garantie de sa part, de par mon nom Mouhammad, et il est le plus fidèle dans ses engagements »

Que celui qui est sincère envers son âme médite sur le sens de ces vers, et qu’il médite sur le fléau qu’ils provoquèrent sur les gens, et les prétendus savants, qui préfèrent les reciter, que de réciter le Coran. Est il possible que se réunisse dans le cœur d’un serviteur : la reconnaissance de ces vers, et la reconnaissance du verset : « Le jour où aucune âme ne pourra rien en faveur d’une autre âme. Et ce jour-là, le commandement sera à Allah. »

Et sa parole –que la Paix soit sur lui- : « Ô Fâtima, fille de Mouhammad : Je ne te servirai à rien devant Allah ! ». Par Allah, non ! Par Allah, non ! Par Allah, non ! Tout comme il est impossible que se réunisse dans un même cœur de croire en la sincérité de Moûsa, la sincérité de Pharaon, la sincérité de Mouhammad et la sincérité d’Abou Jahl et croire que tous était dans le vrai. Par Allah, non ! Ils ne se réuniront dans le cœur d’une même personne, que lorsque les corbeaux seront blancs.

Celui qui comprendra ceci, il se rendra compte de l’étrangeté de l’Islam, et se rendra compte aussi que l’hostilité que nous subissons, le viol de nos sangs, nos biens et nos femmes ne sont pas causés par notre Takfîr ni notre combat, mais ce sont eux au contraire, qui nous font le Takfîr et nous combattent pour ces versets : « N’invoquez personne avec Allah » Sourate 72 verset 18 « Ceux qu’ils invoquent, désirent eux même trouver le moyen d’être plus proche de leur Seigneur. » Sourate 17 verset 57 « À Lui l’invocation de Vérité ! Et ceux qu’ils invoquent d’autre que Lui ne peuvent leur répondre en rien. » Sourate 13 verset 14 Il y a dans ces versets une partie du sens du verset « Le Roi du jour du jugement » sans aucune divergence entre les interprètes du Coran. Et Allah a également expliqué ce verset dans la sourate 17.

Et sache bien, qu’on ne comprend réellement la vérité qu’après avoir connu le mensonge, et comme le dit le proverbe : « Et c’est en connaissant leurs opposés que l’on comprend ce que sont les choses. »

Médite ce que je t’ai dit, heure après heures, jours après jours, mois après mois et années après années, afin que tu connaisses la religion de ton père Ibrâhîm et la religion de ton prophète, pour être ressuscité avec eux et que tu ne sois pas privé du ‘Bassin’, pour s’être détourné de leur religion, et pour que tu franchisses le Sirât le jour du jugement, sans glisser comme ceux qui ont glissés du droit chemin dans ce bas monde. Il faut que tu invoques constamment la prière d’Al Fâtiha avec ton coeur, avec peur et imploration.

Le verset « C’est Toi que nous adorons, et c’est de Toi que nous implorons l’aide » L’adoration, c’est le summum de l’amour réunis avec le summum de la soumission, la peur et l’humilité. Le complément du verbe « c’est Toi » a été placé avant le verbe, et il fut répété, afin d’indiquer la restriction, c’est-à-dire : nous n’adorons rien si ce n’est Toi, nous ne remettons notre sort qu’entre Tes mains à Toi, et ceci est le summum de l’obéissance. Toute la religion repose sur ces deux éléments : 1) S’innocenter de l’idolâtrie. 2) S’innocenter de toute force ou puissance. Le verset « C’est Toi que nous adorons » c’est-à-dire : C’est Toi seul que nous unifions par nos adorations, cela veut dire que tu prêtes serment à ton Seigneur de ne Lui attribuer aucun associé dans Son adoration, pas même un ange ou un prophète, ni rien d’autre, comme Allah le dit aux compagnons : « Il ne vous commande pas de prendre pour seigneurs les anges et les prophètes ! Vous commanderait-Il la mécréance après que vous vous soyez soumis ? » Sourate 3 verset 80 Médite sur ce verset, et apprend ce que je t’ai expliqué sur la seigneurie, celle là qu’ils ont attribué à Tâj et Mouhammad Ibn Chamsân : si les compagnons avaient fait cela avec des prophètes, ils auraient apostasiés de l’Islam. Alors que dire de ceux qui le font avec Tâj et ses semblables ?!

Le verset « c’est de Toi que nous implorons l’aide » ceci renferme deux préceptes : 1) Le de demander l’aide chez Allah, cela consiste à s’en remettre à Lui en se déchargeant de toute force ou pouvoir. 2) Demander l’aide d’Allah, comme nous l’avons vu, est la moitié de la sourate consacrée au serviteur. « Guide-nous dans le droit chemin » Ceci est la prière évidente, l’aubaine du serviteur venant d’Allah. C’est une imploration adressée à Allah, une supplication, qu’Il nous accorde cette demande grandiose, personne ne peut recevoir mieux que cela dans ce bas monde et pour l’audelà. Et Allah l’accorda à Son messager : « et te guide sur une voie droite » Sourate 48 verset 2 La guidée mentionnée dans ce verset, c’est la réussite et l’orientation. Que le serviteur médite donc, sur la nécessité de cette guidée : la guidée renferme la science et la pratique pieuse, en s’alignant sur la droiture, la perfection et la fermeté jusqu’à la rencontre d’Allah. Ce chemin est le sentier évident et droit qui n’a aucune déviation, c’est-àdire le chemin qu’Allah a révélé à Son messager, c’est : « Le chemin de ceux qui Tu as comblé de bienfaits. » C’est le prophète et ses compagnons. Et dans toutes tes prières, demande à Allah de te guider dans leur chemin, car tu te dois d’authentifier ce qu’a dit Allah, que c’est un chemin droit et que tout ce qui le contredit dans la science et l’adoration, n’est pas droit mais n’est que déviation. Ceci est la première obligation de ce verset : c’est d’être convaincu de cela dans son cœur. Que le croyant prenne garde des ruses du Diable, qui t’incite à croire en cela de manière générale tout en délaissant les détails. En effet, les apostats les plus mécréants croient que le messager d’Allah était dans le droit chemin, et que ce qui contredit sa voie est faux, mais lorsque leur parvient ce qui ne s’accorde pas à leurs désirs : « Certains sont démentis, et d’autres sont tués. » « Pas celui de ceux qui encourent Ta colère, ni celui des égarés » Ceux qui encourent la colère sont les savants qui ne se conforment pas à ce qu’ils connaissent, et les égarés sont ceux qui pratiquent sans savoir. Pour les premiers, ce sont les juifs et les deuxièmes sont les chrétiens. Mais beaucoup de gens, lorsqu’ils constatent que l’interprétation de « ceux qui encourent Ta colère » désigne les juifs, et que les chrétiens sont « des égarés » l’ignorant va croire que cela ne concerne que les juifs et les chrétiens. Pourtant, il reconnait bien qu’Allah lui a ordonné de l’invoquer dans chaque prière avec cette imploration, et de Lui demander la protection contre le chemin de ces gens là ! Pureté à Allah ! Comment peut-il croire qu’Allah irait lui enseigner cette imploration, et choisirait cette imploration pour la lui ordonner dans chaque prière continuellement, et en même temps croire qu’il n’a rien a craindre de cela et qu’il est inconcevable qu’il tombe dans cela ! Ceci est une mauvaise opinion d’Allah. Et ceci marque la fin de la Fâtiha.

Quant à l’expression « Âmîn » elle ne fait pas partie de la sourate, mais c’est une demande d’exaucement de la prière, c’est-à-dire « Ô Allah ! Répond à ma prière ! » Il est obligatoire de l’expliquer à l’ignorant, pour qu’il n’aille pas croire que cela fait partie de la parole d’Allah. Et ceci est une liste de thèmes contenus dans la Sourate de la Fâtiha :

1) « C’est Toi que nous adorons, et c’est de Toi que nous implorons l’aide » ceci renferme le monothéisme.

2) « Guide nous dans le droit chemin » Ceci renferme la conformité à la loi du prophète.

3) Les piliers de la religion : L’amour, l’espoir et la peur. L’amour en premier, l’espoir en second, puis la peur en troisième.

4) La perdition de la plupart des gens réside dans l’ignorance du premier verset, je veux dire que la louange n’est qu’à Allah, et la Seigneurie sur tout l’univers n’est qu’à Allah.

5) Les premiers comblés de bienfaits, et les premiers qui encourent la colère et les premiers égarés.

6) La grâce et la louange à la mention de ceux qui sont comblés de bienfaits.

7) La puissance et la gloire de la mention de ceux encourent la colère et des égarés.

9) « Le chemin de ceux que Tu as comblé de bienfaits » est une preuve de la validité du consensus comme argument légal.

10) Lorsque l’homme s’en remet à lui-même, il court à sa perte.

11) S’en remettre à Allah.

12) L’invalidité de l’idolâtrie.

13) L’invalidité de l’hérésie.

14) Si l’homme connaissait chaque verset de la Fâtiha, il deviendrait un érudit. Chaque verset à un sens propre dont le sens prendrait des livres entiers.

Install the app:

Android:

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.app.hrf

IOS:

https://apps.apple.com/eg/app/id1611550930?platform=iphone

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Leave the field below empty!